Le Red-Star 93 ou "l'art de la loose"...
Une trentaine de fans ayant fait le court déplacement dans le 9-4,l'ambiance à l'arrivée était plutôt joyeuse...
C'était sans compter sur le père Michel et ses tarifs de match de gala. Dix Euros, la maison poulaga et un avant match forcément gaché à savoir qu'on était les seuls pelos destinés à payer puisque tout le monde avait des invits en face donc 1ere mi temps vue de l'extérieur du stade, chacun oeuvrant d'ingéniosité pour apercevoir le rectangle vert.



Bref à la 36e on se prend un pion,une jolie tête d'ailleurs, alors qu'on avait plutôt eu la maitrise du ballon jusque là mais sans être vraiment dangereux. Seule occas' notable, un drop de mouki à gauche des poteaux.

A la mi-temps nous rentrons enfin et,après quelques remarques adressées bruyamment à la salope des champs de courses, nous encourageons enfin les notres. Le schéma est assez simple, Ivry bétonne et nous on y arrive pas.On balance par dessus et ils ramassent tout derrière. On en vient d'espérer un exploit individuel puisque l'équipe n'est pas capable d'aligner 3 passes. Les locaux,ayant sorti la cisaille et bénéficiant de la complaisance des 3 mal-voyants qui servaient de referees pensent tenir le bon bout mais Ghili surgit et trompe le gardien d'une frappe de l'entrée de la surface déviée par un local.
Prolongation donc et ce malgré les efforts d'un Lacomat survoltésur son côté droit. Las, la maladresse de nos attaquants se paiera cher et Ivry emportera la victoire en prolongation devant des tribunes vides,tous les invités s'étant barrépour mater le rugby.
Je n'épiloguerai pas sur le péno bidon, ayant déja évoqué le handicap visuel des 3 loustics puisqu'à mon sens nous devrions avoir les capacités de ne pas être dépendant des erreurs du corps arbitral pour gagner ce type de match.
Au final,on s'est bien fait mettre et nous sommes rappellés une fois de plus à notre dure condition de Supps' du Red-Star. Ah au fait il y avait un dirigeant qui avait fait ce long et périlleux déplacement. J'aurai du le prendre en photo, c'est la rareté qui fait la valeur d'un cliché.

PIERRE