PONTIVY vs RED STAR FC 93
2-0 (0-0)

La victoire face au PSG avait décidé beaucoup d'indécis, c'était là bas que se jouerait la partie importante de la fin de championnat, c'était là bas face à un adversaire direct en Bretagne et c'est raté.

Une entame de match prometteuse avec un jeu en mouvement, un adversaire courageux et limité de suite bousculé, ça partait bien. De fait Pontivy calmait les choses en multipliant les fautes, particulièrement ciblé Négrèche aurait même pu bénéficier d'un penalty lorsque sur une belle ouverture de Zahiri il était retenu puis écarté dans la surface par un joueur adverse mais l'arbitre ne bronchait pas. Un peu plus tard sur une action anodine le Red récoltait même le premier carton du match, ce n'était pas décisif mais on s'en doutait une fois encore il faudrait composer avec un arbitrage hostile. Déjà plus la mi temps passait et plus l'adversaire refaisait surface, puisque en face le Red s'éssouflait et ne parvenait pas à se montrer réelement dangereux. En guise d'avertissement l'occasion la plus nette de cette première période sera pour les Bretons, suite à un une deux d'école un tir heurtera le poteau de Pinoteau immobile sur l'action, on notera aussi deux tirs adverses peu dangereux mais faisant suite à des actions ou la défense du Red se fera balader. Quelques certitudes donc à la pause, l'absence d'Ojong pèse bien trop lourd car meme si Négrèche et Ongmakon font leur match, on a l'impression qu'on ne marquera pas... Ensuite c'est pas pour rien que Pontivy a la défense la plus faible du groupe, avec surtout deux latéraux limités. De son coté le Red a donc décliné jusqu'a se mettre en danger, alors les premières intérrogations surgissent et dès le retour des vestiaires on va déchanter rapidement. Les Noirs (couleur du deuil) sont amorphes et surtout dépasser dans l'envie, et les Bretons sentant le fruit mur ne vont pas se géner pour en profiter. Après une ou deux bourdes, Mete laisse filer un attaquant adverse pour finalement le tacler par derrière dans la surface. Le péno est transformé, ça devient lourd surtout que les verts se créent plusieurs opportunités sur des tirs cadrés et ça continue. Encore le numéro onze adverse qui comme sur l'action du premier but file sur l'aile, au centre deux collègues à lui et un seul défenseur du Red. Le centre est parfait, Pinoteau repousse la première tentative mais le second joueur de Pontivy fait mouche, on joue à peine depuis un quart d'heure et c'est l'ultime coup de trop. Comme à chaque fois que l'équipe est touché, elle ne se rebelle pas et hormis une superbe reprise de volée de Négrèche en fin de match, il n'y aura pas autre chose à se mettre sous la dent. Pourtant plusieurs corners et des coups francs pour revenir à la marque, mais si mal tirés... Et encore heureux qu'en contre les verts n'aient pas alourdi la marque. L'échauffement et le début de match laissait pourtant penser que l'équipe (arrivée la veille sur place) était motivée, mais tout s'est fissuré et a explosé au fur et à mesure de la partie. Dans les cages Pinoteau a fait son match et ne peut rien sur les deux buts, derrière si les latéraux ont réalisés un bon match le problème est venu de l'axe ou Mete semble déjà ailleurs... Quand à Matingou, en l'absence d'Ojong son volume de jeu et sa capacité à marquer aurait peut être été prècieuse juste derrière ses attaquants. Au milieu gros match de Fardin, un joueur type autour duquel le Club devra reconstruire tant il incarne à lui seul les valeurs réclamées par les Supporters. Zahiri lui s'est éteint très rapidement et ses matchs du mois de Mars semblent bien loin. Difficile de trouver un terme pour résumer la prestation de Cirelli, grotesque peut être? Devant Ongmakon au moins à lutté, c'est tout ce qu'on lui demande mais lui aussi s'est éteint jusqu'a être quasiment invisible en seconde période. A ses côtés Négrèche a été encore une fois peu ménagé à la fois par ses adversaires et par l'arbitre, difficile de ne pas reparler de l'absence à ses cotés d'Ojong avec qui une réelle complicité était en train de naitre, mais il a été le seul à tenter jusqu'au bout malgré son isolement. Il reste maintenant trois matchs qui risque d'être très douloureux à vivre, bien sur on souhaite se tromper complètement mais on voit mal l'équipe les remporter tant elle reste friable. Ce matin on est triste et aussi inquiet en ce qui concerne le futur du Red, encore et encore, et ça fait mal.

Olivier


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