RED STAR FC 93 vs VIRY
0-1 (0-0)

En tant que supporters de deux équipes poursuivies de malchance, mésaventures et incapacités de toutes sortes, nous n’avons eu guère d’occasions de célébrer des fêtes ces dernières années et nous devrions profiter de tout motif pour le rattraper. Tout de même je ne suis pas un partisan de l’idée de se fêter soi-même, sans raison profonde (comme par exemple un titre, une montée ou le détournement last minute d’une descente, mais n’en parlons pas…), le jour de sa naissance.
Cette année pourtant, mon anniversaire a connu une heureuse tournure. Tout d’abord l’idée époustouflante de ma copine de m’inviter en surprise à un weekend à Paris, puis le constat que le calendrier initial du Red Star avait changé de façon à nous permettre d’assister au match contre Viry-Châtillon.
En train de Berne à Genève, TGV depuis Genève vers la gare de Lyon, petite auberge dans le dix-huitième, Bus 85 en direction de la mairie de Saint-Ouen et nous voici au cœur du foot comme je l’apprécie…Bauer ! L’axe rouge Berne – Saint-Ouen vit !

Si je parle du foot comme je l’apprécie je ne me réfère bien évidemment pas à la prestation de l’équipe du Red Star sur la pelouse. En effet, les 90min étaient le contraire de ce qui aurait pu être une justification de mon amour pour le foot envers ma copine. Marketing échoué…
Plus au moins solide en défense (Pinoteau, Fourneuf, Mete, Matingou), c’était le seul aspect positif à trouver dans le jeux des verts. Milieu de terrain constructif inexistant, aucune connexion entre la défense et l’attaque, imprécisions, fautes inutiles : dur à supporter… Le problème le plus éclatant était à mon avis le manque de mouvement, de volonté. Mouiller le maillot semblait être un mot étranger. Certains joueurs n’ont que surmonté leur lenteur à la fin du match pour se présenter avec des gestes offensants « à la rock star » devant les supporters. Devant ces supporters qui dévouent leur temps libre pour suivre cette équipe dans tous les coins de la France. Devant ces supporters qui ont, à juste titre, sifflé le refus de travail qui avait été présenté sur la pelouse. Portant un symbole de combativité sur la poitrine, la prestation de l’Etoile Rouge ce soir mérite qu’un seul mot : Hypocrisie !

Cette équipe a besoin d’un changement de mentalité. Il ne lui faut, à mon avis, pas un entraineur renommé, mais un éducateur. Pas de suffisance, mais du caractère.
On ne peut que espérer que l’équipe soit secouée le plus vite possible. Autrement, je crains sérieusement que Colombes se transformera en Waterloo samedi prochain … (à ne pas oublier le jubilé de la roulette ce jours (la fête des vingt-six ans du foot simple, efficace, et intelligent).

Si cette soirée à Bauer a tout de même correspondu à ce que j’appelle le foot comme je l’apprécie, ça doit donc définitivement avoir des raisons autres que purement sportives. En effet, toutes les valeurs qui manquaient à l’équipe sur la pelouse ce soir, on les a retrouvées en tribune : caractère, combativité et chaleur. Revoir Bauer, boire des verres au bar de l’Olympique, passer la soirée en votre compagnie (malgré la musique, n’est-ce pas Thierry ? et malgré le désaccord sur l’OTAN, n’est-ce pas l’autre Thierry?), c’est tout ça qui nous donne envie de retourner le plus vite possible.

Merci les gars !

Vive l’Etoile Rouge !!! Michael




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