DU 28 JUILLET AU 02 AOUT 2008
UNE SEMAINE D'ENTRAINEMENT HAUT DE GAMME


Mardi 19h, à Marville (Durée : 1h30 env.)

Dans le gigantesque parc de La Courneuve, François Ciccolini et le préparateur physique ont disposé d’une surface aussi grande qu’un terrain de football. Après un footing soutenu d’environ 30 minutes, les joueurs ont enchaîné des courses rapides sur 60 mètres avec entre chaque course un temps de récupération limité. Cet exercice permet de travailler le foncier, nécessaire pour imprimer le rythme des matchs !

Mercredi 10h, Ile des Vannes (Durée : 2h15 env.)

Les deux gardiens étaient sous la houlette de l’entraîneur des gardiens en provenance du Racing (aouzy Amzal, quel enthousiasme!).
Travail sur la ligne : déplacement latéral, jeux de jambes, plongeons, frappe aux 16 mètres… En fin de séance, pour travailler le foncier et la réactivité, l’exercice consistait à lancer la balle sur la poitrine de l’entraîneur qui la renvoyait trois mètres plus loin. L’objectif du gardien étant de se déplacer, récupérer la balle sans qu’elle touche le sol, la renvoyer sur sa poitrine et ainsi de suite.
Réaction de Y . Djidonou à la fin de la séance : « je suis mort ! »



Côté joueur, le groupe était divisé en deux.
Un groupe faisait des exercices de musculation sur la piste : pompes, abdominaux, travail avec altères…
L’autre groupe travaillait avec F. Ciccolini. L’exercice mettait en place un double objectif : faire travailler la charnière centrale ainsi qu’une attaque à deux pointe soutenue par deux milieux. Deux latéraux excentré devaient centrer en alternance de droite et de gauche (du niveau de la ligne médiane, puis des 30 mètres, puis des 20 mètres). A la réception : deux arrières centraux et deux attaquants en pointes. Les arrières devaient sortir le ballon loin et les attaquants avaient la possibilité de s’appuyer sur les milieux. A deux contre quatre, les défenseurs devaient s’en sortir sans faute. F. Ciccolini a d’ailleurs montré :
-comment sortir sur son attaquant les bras écartés sans faire de faute
-comment suivre son attaquant qui va chercher du soutien au milieu sans être pris de vitesse (ne jamais se jeter et garder 1ou 2 mètres de distance).
L’exercice s’est effectué d’abord avec un gardien. La variante était que les attaquants disposaient de trois minuscules buts disposés sur la ligne des 16 mètres (au centre du terrain et aux deux extrémités). Toujours à deux contre quatre, les défenseurs devaient coulisser d’un but à un autre. F. Ciccolini a travaillé l’alignement et le déplacement de sa charnière. Les attaquants devaient faire circuler le ballon le plus rapidement possible pour trouver le décalage!


Mercredi 19h, Bauer (Durée : 1h50 env.)

Les joueurs ont dans un premier temps fait une opposition sur terrain réduit sans but. Chaque équipe disposait d’appuis autour de ce terrain qui formait un carré. Sur ce petit espace, les échanges devaient être court, rapide et précis. Pas de place aux mauvais contrôles où aux étourdis qui ne savent pas à qui ils vont donner le ballon avant même de l’avoir reçu ! Les gardiens jouaient balles aux pieds.

Par la suite, la même opposition a pris place sur un demi terrain avec des buts. Toujours avec des appuis qui cette fois ci étaient chargé de centrer en deux touches. La variante était que le centreur devait obligatoirement centré à un troisième joueur devant tenter de marquer en deux touches. Cet exercice permettait de travailler le positionnement du corps face au but ou face à l’attaquant sur lequel on devait centrer.

Jeudi 10h, Bauer (Durée : 2h00 env.)


Les gardiens étaient toujours avec leur entraîneur spécifique. Ils ont enchaîné des arrêts sur des frappes de 15 mètres avec des courses spécifiques au sol.

Les joueurs étaient divisés en deux groupes : Ayad, Négreche, Diagouraga, M’Benza et Ongmakon d’un côté (joueurs à vocation offensive), les autres joueurs d’un autre. Chaque groupe à travailler le foncier avec le préparateur physique : course sur 30 mètres environ, récupération, travail avec des « médecine-ball »…
Quand il n’était pas au travail foncier, le groupe de joueur à vocation offensive a fait un exercice d’enchaînement emmenant à la frappe seul aux 16 mètres. Partant du milieu de terrain, deux joueurs devaient faire un « une-deux ». Le premier devait ensuite partir seul frapper des 16 mètres, le second devait faire une passe en profondeur à un troisième qui devait centrer en l’air sur le premier (qui devait se replacer en fonction du centre juste après avoir frappé). Tout cela en devant contourner des hommes en bois. Quelques belles frappes !

L’autre groupe, après le travail foncier, a enchaîné avec une opposition sur terrain réduit sans appuis cette fois. Toujours ce soucis de jouer en deux touches, vite et bien.

Comme à la fin de chaque séance, Sébastien Bertrand ou Sébastien Robert prennent en charge une séance d’étirement d’environ 10 à 15 minutes. Pendant ce temps là, Ongmakon avait droit à quelques courses en plus… Histoire de bien lui faire comprendre qu’avec Ciccolini, personne ne fera semblant !








Vendredi 14h30, Bauer
Et patatra. Initialement prévu le matin puis décalé en après midi…l’entraînement a finalement eu lieu le matin, et on est plusieurs à s’être pointé pour rien.

Samedi 10h, Bauer (Durée : 1h50)


Pour préparer au mieux le match à Moissy l’après midi même, le préparateur physique les a fait travailler 1h10. Courses, accélérations, exercices avec jeux de jambes… Par la suite, une opposition a eu lieu sur un demi terrain avec buts. F. Ciccolini a tout particulièrement mis l’accent sur les corners. « C’est de la merde, lève moi ton ballon ». Il était hors de question pour notre entraîneur de laisser ce détail de côté. Les joueurs en ont tiré, re-tiré… Et on a aussi vu tout le travail de placement, de remontée du ballon pour la défense qui prenait le dessus. Durant ce moment, l’entraîneur a pris le temps (comme souvent à chaque entraînement avec tos ses joueurs) de discuter avec X. Pinoteau (goal à l’essai) sur le placement des défenseurs, il a expliqué à Négreche comment brosser vers l’intérieur et rendre fuyant les coups francs excentrés venant de gauche. Autant de détails qui peuvent faire la différence dans un match. Christophe Soliveres s’est entraîné seul, essentiellement en courant autour du terrain.

Petit bilan d’une semaine d’entraînement en tant que spectateurs
Nous avons assisté à de très intéressants exercices. Nous avons appris des choses et constaté le rôle primordial qu’est en train de prendre F. Ciccolini. Au delà des compétences, que beaucoup d’entraîneur ont autant que lui, c’est surtout son implication, son aura et son « coaching » au quotidien qui peu faire la différence. Tout cela ne garantie rien pour les futurs résultats mais une chose est sûre : les joueurs et leur staff BOSSENT et les supporters peuvent nourrir des espoirs !


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